CRITICAL INTIMACY

Mladen Bundalo / May 2012

[EN]

“Critical intimacy” is not a project or some aesthetic/conceptual work which could be easily appointed into some of strictly defined artistic flows. It is collection of textual performances that are in the same time the action to concrete situational context, but also transcript of actual author's contemplation. A formal aesthetic result are distorted textual constructions linked to resonant film, photography and objects.
The basic narrative principle is textual monologue based on usual-daily mental matrices, which, in conjunction with film, photography and ready-made objects, form a sort of emblematic sequence [1] and composition.
There is no certain thematic or style which dominated in those monologues. This method questions the processes, strategies and formats of mental mapping of a certain space and time in full heterogeneity of their contexts.
From a practical, production - performance aspect, the work tests a subject’s willingness to publish their active - mental archives in the full voluminosity of everyday banalities, risking mediocrity. Others coherent objectives are examining the legitimacy of narration, inter-intellectual utopia, active archives, the reality of context etc.
Some important sub-aspect of the work is playing with story of “foreign citizen” and its first-person experience, which is not primary intended to say, but that comes spontaneously by the situational contexts of monologues. The results incurred by this method are not going to be presented as subjective reflection of an artistic acting, but as subjective reflection of subjective acting, its general cognitive, its biological, social, political, cultural, emotional etc."

[1] Refers to the idea of Andrea Alciato’s book analyzed by William Barker; Mark Feltham, Jean Guthrie (1995-10-26). "Alciato's Book of Emblems: The Memorial Web Edition in Latin and English".

[FR]

"Intimisme critique" n’est pas un projet ou une œuvre esthétique/conceptuelle qui peut être classée facilement dans un champ artistique strictement défini. Il s’agit d’un ensemble de performances textuelles qui constituent à la fois une situation contextuelle concrète, mais aussi la transcription de la pensée présente de l’auteur. Le résultat esthétique formel sera composé d’une construction textuelle mêlant vidéo, photographie et objets ready-made.
Le principe narratif fondamental est l’idée d’un monologue textuel, basé sur les matrices mentales habituelles et quotidiennes, qui, conjointement avec la vidéo, la photographie et les objets ready-made, forment une sorte de composition, de séquence « d’emblème » [1].
Aucune thématique particulière, aucun style ne domine dans ces monologues. Cette méthode questionne les procédés, les stratégies et les formats de la cartographie mentale d’un certain espace-temps dans la pleine hétérogénéité de leurs contextes.
Du point de vue pratique de l’aspect production-performance, le projet interroge la volonté du sujet de publier ses archives mentales actives comprenant des banalités quotidiennes, au risque du surgissement de la médiocrité. Le projet vise également à examiner la légitimité de la narration, l’utopie inter-intellectuelle, les archives actives, la réalité du contexte, etc.
Un des « sub-aspects » importants du projet est de jouer sur l’histoire d’un « citoyen étranger » et son expérience à la première personne, qui n’est pas prévue d’être dite au départ, mais qui vient, spontanément par le contexte situationnel des monologues. Les résultats obtenus par cette méthode ne seront pas présentés comme la réflexion subjective d’un artiste agissant, mais comme la réflexion subjective d’un sujet agissant, son état cognitif, biologique, social, politique, culturel, émotionnel, etc."

[1] En référence à l'idée du livre d'Andrea Alciato analysé par William Barker; Mark Feltham, Jean Guthrie (1995-10-26). "Alciato's Book of Emblems: The Memorial Web Edition in Latin and English"